Parce que le corps est notre unité́ de mesure par rapport à l’espace, c’est par le corps que l’on perçoit les dimensions mais, en se plaçant en relation à l’espace et à l’architecture, il ne fait pas que donner la mesure de l’espace environnant, il lui donne un sens.
L’esthétique dominant mes photographies se concrétise dans la volonté́ de réintroduire l’humain dans les images d’architecture. Ces images témoignent d’un fléchissement de leur position face à l’architecture.
J’ai axé cette série sur l’architecture, non pas en tant qu’objet placé au centre de l’image qui focaliserait l’attention, mais comme une matière enveloppante qui nous mettrait dans une situation particulière vis-à-vis du monde. Les mises en scènes des personnages dans ma série de photographies vont dans ce sens.
Je collabore avec un ou plusieurs danseurs, et ceci afin de mettre en scène leurs corps de manière la plus libre possible : contorsions, positions exagérées soulignant la souplesse du corps face à la rigidité de l’architecture.
Lauréat du prix “ Histoires Urbaines”. MAP Toulouse